D'après le site : http://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/

 

Je suis victime

Je suis témoin

Mon enfant est victime

Je suis victime :

Je suis à l'école primaire

Si, à l’école, tes camarades se moquent de toi, te volent ou abîment tes affaires, te donnent des surnoms méchants, rigolent quand tu participes en classe, te bousculent. Si tu te sens mis de côté, s’ils refusent de jouer ou de déjeuner avec toi. Si tout cela te blesse et tu ne sais pas comment faire pour que cela s’arrête.

Tu es victime de telles violences de façon répétée, cela s’appelle du harcèlement.

Aucun enfant, aucun élève ne doit subir cela, personne ne doit rester silencieux !

Que peux-tu faire pour être aidé ?

Il faut en parler pour trouver de l’aide et des solutions :

  • À un adulte de ton école : ta maîtresse ou ton maître, la personne qui surveille la récréation, l'infirmière, la psychologue scolaire,  l’animateur avec qui tu fais peut-être des activités sportives ou des devoirs après la classe. Ils peuvent t’écouter et t’aider.
  • À tes parents ou une personne de ta famille ou de ton entourage : ils pourront contacter l’école.
  • À un camarade de classe ou de l’école qui pourra en parler à un adulte.
  • Ne reste pas seul face à ton problème. Tu dois savoir que les adultes doivent te protéger et t’aider

Parler du harcèlement c’est agir pour que cette violence contre toi s’arrête et qu’elle ne touche pas d’autres élèves ou peut-être toi-même une nouvelle fois.

Tu peux raconter, écrire ou dessiner ce qui s’est passé avec tous les détails dont tu te souviens (fais toi aider si nécessaire). Tu peux aussi noter la date, l’heure, les personnes présentes, la description des faits, leur répétition, ce que tu ressens, tes réactions face à cette situation, etc.

Ce que tu ne dois pas faire

Ne tente pas de résoudre le problème toi-même (ni avec des amis) par la violence.

 

Je suis au collège ou au lycée

Si vous subissez des violences verbales, physiques et/ou morales de façon répétée (bousculades, vols, surnoms méchants, insultes, moqueries, rejets…), vous êtes victime de harcèlement.
Lorsque ces mêmes faits se déroulent sur les réseaux sociaux, par SMS ou par mail, on parle alors de cyberharcèlement.

Cette situation peut avoir des conséquences graves pour :

  • votre scolarité (baisse des résultats scolaires, décrochage scolaire)
  • votre santé (maux de ventre ou de tête, perte de l’estime de soi, profond mal être).

Aucun enfant, aucun élève ne doit subir cela, personne ne doit rester silencieux !

Comment être aidé quand on est harcelé?

Il faut en parler pour trouver de l’aide et des solutions :

  • À un adulte de votre établissement en qui vous avez confiance (un professeur, le CPE, l’infirmière, la psychologue scolaire...). Ils sont là pour vous écouter, vous aider et trouver des solutions.
  • À vos parents ou un membre de votre famille ou de votre entourage: ils pourront vous conseiller et contacter l’établissement au besoin.
  • À un élève de la classe ou de l’établissement : il pourra en parler avec un adulte de l’établissement pour vous aider.

Parler du harcèlement c’est agir pour faire cesser la violence que vous subissez c’est aussi agir pour que d’autres élèves ou vous-même, ne soient pas victime une autre fois.

Lorsque vous en parlez, il est important d’expliquer en détail la situation que vous subissez. Le meilleur moyen de ne rien oublier est d’écrire l’ensemble des faits même s’ils vous semblent mineurs.
Notez la date, l’heure, les personnes présentes, la description des faits, leur répétition, face à cette situation. Pensez aussi à conserver les preuves éventuelles du harcèlement subi, notamment sur les médias sociaux (capture d’écran, conversation…).

Ce que vous ne pouvez pas faire

Ne tentez pas de résoudre vous-même la situation et n’utilisez pas la violence, cela pourrait l’aggraver.

 

 

 

Je suis témoin :

Je suis à l’école primaire

Si dans ta classe ou ton école, un de tes camarades est souvent moqué, appelé avec des noms méchants, bousculé, si les camarades refusent qu’il soit dans le groupe de travail ou ne veulent pas manger avec lui au goûter, il est victime de harcèlement. Le harcèlement n’est pas un jeu : c’est grave pour celui qui le subit. S’il est victime de faits semblables sur Internet, on parle alors de cyberharcèlement.

Aucun enfant, aucun élève ne doit subir cela, personne ne doit rester silencieux !

Que peux-tu faire pour aider un élève harcelé ?

Il faut en parler pour trouver de l’aide et des solutions :

  • À un adulte de ton école : ta maîtresse ou ton maître, la personne qui surveille la récréation, l'infirmière, la psychologue scolaire, l’animateur avec qui tu fais peut-être des activités sportives ou des devoirs après la classe. Ils sont là pour t’écouter, t’aider, te protéger, car tu peux avoir peur de parler. Ils peuvent trouver des solutions pour ton camarade mais aussi pour toi.
  • À tes parents ou une personne de ta famille ou de ton entourage : ils pourront contacter l’école.
  • À tes amis qui pourront en parler à un adulte, si tu crains de le faire toi-même.

Parler du harcèlement c’est agir pour que la violence que ton camarade subit s’arrête.C’est aussi agir pour que d’autres camarades ou peut-être toi-même, ne soient aussi touchés par cette violence.

Tu peux raconter, écrire ou dessiner ce qui s’est passé avec tous les détails dont tu te souviens (fais-toi aider si c’est nécessaire). Tu peux noter la date, l’heure, les personnes présentes, la description des faits, leur répétition, ce que la victime a ressenti et comment elle a réagi.

Ce que tu ne dois pas faire

Ne tente pas de résoudre le problème toi-même (ni avec des amis) par la violence.

 

Je suis au collège ou au lycée

Si dans votre établissement ou votre classe, l’un de vos camarades est régulièrement victime de bousculades, brimades, moqueries, agressions et qu’il est mis à l’écart du groupe, il est harcelé. S’il est victime de faits similaires sur Internet, on parle alors de cyberharcèlement. Vous devez avoir conscience que le harcèlement, pour la victime, peut avoir des conséquences graves (baisse des résultats scolaires, perte de l’estime de soi, décrochage scolaire, mal être).

Le harcèlement n’est pas un jeu : ne restez pas spectateur. En effet, les auteurs de ces faits cherchent souvent un public pour se sentir valorisés. Ne vous laissez pas entraîner malgré vous à participer à ce type de violence, notamment sur Internet ! Il ne faut ni envoyer ni transmettre des messages, des mails, des SMS ou des photos qui peuvent blesser. Imaginez comme il est violent de voir des photos ou des messages dégradants partagés sur les médias sociaux, à la vue de tous.

Que pouvez-vous faire pour aider un élève harcelé ?

Il faut en parler pour trouver de l’aide et des solutions :

  • À un adulte de confiance (parents, professeur, CPE, assistant d’éducation, direction, infirmière, psychologue scolaire...). Parler du harcèlement ce n’est pas « être une balance » ou trahir un camarade. Au contraire, c’est assister une victime en danger pour que sa situation ne s’aggrave pas. Les adultes sont là pour vous écouter, aider la victime et apporter des solutions.
  • À un camarade ou à un délégué de classe pour qu’ils en parlent à un adulte de l’établissement.
  • Si vous avez des craintes, soyez conscients que les adultes doivent vous aider et vous protéger.

Parler du harcèlement c’est agir pour que cette situation ne touche pas, une autre fois, d’autres élèves ou peut-être vous-même.

Soyez le plus précis possible en décrivant les faits que vous avez constatés, la date, l’heure et les personnes présentes. Si vous voyez des messages blessants dirigés contre une autre personne, ne les détruisez pas. Signalez-les. Montrez-les à un adulte.

Ce que vous ne pouvez pas faire

Ne tentez pas de résoudre le problème vous-même (ni avec des amis) par la violence.

 

* Mon enfant est victime de harcèlement

Si votre enfant subit de façon répétée des violences verbales et/ou morales (surnoms méchants, insultes, moqueries, brimades, rejets du groupe…), des violences physiques (bousculades, coups), des vols, il est victime de harcèlement. Lorsque ces mêmes faits se déroulent sur les réseaux sociaux, par SMS ou par courriel, on parle de cyberharcèlement. Les conséquences peuvent être graves (baisse des résultats scolaires, perte de l’estime de soi, décrochage scolaire, profond mal être).

Aucun enfant, aucun adolescent ne doit subir cela, personne ne doit rester silencieux !

Que pouvez-vous faire ?

Il faut en parler pour trouver de l’aide et des solutions !

  • Prenez rendez-vous avec la direction de l’école, du collège ou du lycée. Exposez en détail ce que subit votre enfant. Vous pouvez vous aider de la fiche de repérage pour noter ce que vous avez constaté. Demandez quelles sont les actions menées, les mesures prises pour protéger votre enfant et les réponses proposées pour prendre en charge le problème.
  • Si la situation est avérée, l’établissement scolaire mettra en œuvre, avec vous, les solutions adaptées pour que votre enfant ne subisse plus cette violence. Informez-vous régulièrement sur le suivi de la situation de votre enfant ainsi que sur les actions menées au sein de l’établissement pour lutter contre le harcèlement.
  • Contactez un délégué de parents d’élèves pour réfléchir au partenariat possible entre les parents d’élèves et l’établissement pour prévenir le harcèlement et améliorer les relations entre élèves.
  • Si vous hésitez à joindre l’établissement ou que la résolution du problème vous semble lente, vous pouvez contacter le référent harcèlement académique en utilisant le numéro vert 3020.
  • Votre enfant peut craindre de parler : rassurez-le, demandez-lui ce qu’il souhaite, expliquez-lui que les adultes sont là pour l’aider et faire cesser la violence qu’il subit.

Agissez pour que cette violence ne touche plus votre enfant ou d’autres enfants

Identifiez le plus précisément possible la nature des problèmes vécus par votre enfant. Dialoguez ouvertement pour connaître : faits et éventuels auteurs et témoins. Le harcèlement est souvent constitué de petits incidents qu’il est utile de mettre par écrit afin de mieux cerner la situation. Notez la date, l’heure, les personnes présentes, la description des faits, leur répétition, les réactions de votre enfant face à cette situation. Gardez aussi les preuves éventuelles du harcèlement subi, notamment sur les médias sociaux (capture d’écran, conversation…). Si besoin, faites-vous aider par un délégué des parents.

Ce qu’il est déconseillé de faire

Ne tentez pas de gérer vous-même le problème, ni de contacter l’auteur des faits : cela pourrait aggraver la situation.

 

* Mon enfant est victime de cyberharcèlement

Les enfants et les adolescents passent beaucoup de temps sur internet, sur leur téléphone et leur ordinateur. Ils échangent avec leurs pairs, notamment des contenus (images, vidéos, etc.), via les réseaux sociaux mais également les jeux en réseau.

Si votre enfant subit ou est témoin de violences sur internet (réseaux sociaux, courriel) et sur son téléphone portable, on parle de cyberviolences. Souvent, les violences en ligne s’enracinent dans des phénomènes de violence existant au sein du groupe de pairs. Si ces cyberviolences – insultes, moqueries, humiliations, menaces, diffusion de rumeurs et/ou d’informations à caractère privé, usurpation d’identité, etc.- sont intentionnelles et se répètent, on parle de cyberharcèlement.

Si votre enfant ne parle pas de violences subies mais qu’il se replie sur lui-même, s’il a des réactions inhabituelles lorsqu’il consulte son téléphone portable par exemple, s’il semble isolé, s’il est nerveux, anxieux, fatigué, s’il rencontre des problèmes de sommeil ou des troubles du comportement alimentaire, il peut être victime de harcèlement ou de cyberharcèlement.

Les conséquences du harcèlement et du cyberharcèlement peuvent être graves (isolement, perte de l’estime de soi, baisse des résultats scolaires voire décrochage, profond mal-être).

Aucun enfant, aucun adolescent ne doit subir cela, personne ne doit rester silencieux !

Que pouvez-vous faire ?

Il faut en parler pour trouver de l’aide et des solutions !

  • Signalez les contenus, les messages, les commentaires qui portent atteinte à votre enfant. La plupart des réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Snapchat, Twitter, YouTube…) permettent de signaler les cyberviolences, mais les enfants et les adolescents ne le savent pas toujours.
  • Prenez rendez-vous avec l'établissement afin de faire part de la situation, de manière détaillée. Généralement, le cyberharcèlement est lié à des violences entre pairs : des élèves peuvent être impliqués. L’équipe éducative pourra vous aider à prendre en charge la situation, à accompagner votre enfant et à trouver des solutions si ce sont d’autres élèves qui sont auteurs des cyberviolences.
  • Vous pouvez agir avec votre enfant en l’encourageant à parler de ce qu’il vit, en lui demandant ce qu’il souhaite.Vous pouvez lui expliquer que les adultes sont là pour l’aider et faire cesser les violences qu’il subit.
  • Installer un logiciel de contrôle parental sur les outils numériques utilisés par votre enfant. Ne lui confiez pas un smartphone avec une connexion internet sans contrôle parental.

Agissez pour que cette violence ne touche plus votre enfant ou d’autres enfants

Identifiez le plus précisément possible la nature des problèmes vécus par votre enfant. Dialoguez ouvertement pour connaître les faits et les éventuels auteurs et témoins, qui sont parfois identifiables sur internet. Le cyberharcèlement est constitué de plusieurs types d’incidents : réalisez des captures d’écran des situations qui, en ligne, portent atteinte à votre enfant. Si besoin, faites-vous aider par un représentant des parents d’élève ou un membre de l’équipe éducative.

Ce qu’il est déconseillé de faire

Ne tentez pas de gérer vous-même le problème en contactant le ou les auteur(s) des faits : cela pourrait aggraver la situation.